14 avril 2012

Sauté d'Okara/Tofu- Unohana 炒り卯の花

Autrefois, l'Okara, le résidu issu de la fabrication de tofu, était un aliment réservé aux personnes très modestes au Japon, comme l'était l'Umeboshi, la prune japonaise acide et salée. Les fabricants de tofu ne vendaient pas l'Okara, mais le "cédait" aux personnes dans le besoin pour une très modique somme. A l'époque, ce n'était pas une fierté d'en manger ...

Aujourd'hui, les choses ont bien changé et ce résidu est devenu un mets presque chic, couru par les connaisseurs culinaires. L'Umeboshi a connu le même destin, son prix ne cessant d'augmenter. Heureusement, l'Okara reste si peu cher qu'on devrait en manger davantage.

Ce plat présente une certaine douceur en bouche, et vous permettra de découvrir le résidu de tofu, encore peu connu en France, mais qui se trouve facilement en épicerie japonaise à Paris.

Notons qu'on peut trouver ce type de plat dans les "Izakaya", sorte de bar à tapas japonais (voir article sur un Izakaya à Paris ici). En accompagnement d'un verre de vin blanc ou d'un alcool asiatique (saké, shochu), l'Unohana pourra être présenté dans un petit récipient individuel que l'on mangera à l'aide de baguettes pour l'apéritif.


Ingrédients

* 300g d'Okara
* 200g de calamar ou encornet
* 200g de vermicelles de konnyaku
* 1 carotte
* 1 poireau
* 3 shiitakes séchés prêts à cuire 

* Préparation pour le fond de sauce: 6 cuillères à soupe de mirin, 1 cuillère à soupe de saké, 4 cuillères à soupe de sucre, 7 cuillères à soupe de sauce de soja

* 3 cuillères à soupe d'huile de colza


Préparation

1) Laver le calamar et le couper en petits morceaux

2) Chauffer le fond de sauce dans une casserole avec le calamar, porter à ébullition et laisser cuire pendant 5 minutes, puis mettre de côté

3) Couper la carotte et le poireau en petits morceaux

4) Chauffer l'huile dans une grande poêle et y ajouter la carotte, le poireau et le shiitake

5) Faire revenir les légumes pendant quelques minutes et y ajouter l’okara


6) Continuer la cuisson jusqu’à ce que tous les ingrédients soient bien mélangés

7) Verser le fond de sauce au calamar dans la poêle

8) Continuer la cuisson à petit feu en remuant à l'aide d'une spatule en bois, jusqu'à ce que le liquide versé soit bien absorbé

1 commentaire:

  1. Merci pour cette recette. C'est intéressant et très nourrissant. Je pense qu'on peut mettre deux fois moins d'okara (ou deux fois plus de légumes).
    Kayo-san, je ne vois pas ce que l'on fait du vermicelle de konnyaku. On l'ajoute en même temps que l'okara ?

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